Nous nous sommes rencontrés un jour semblable à aujourd’hui, la neige si pure, si douce mais pourtant si froide. 

-          Que fait tu là, seul ?

Un enfant de treize ans s’approcha d’un petit garçon de son âge en train de sangloter, dans un cimetière enneigé.

      -          Ma . . . Elle m’a laissé seul ! Maman, mon ange . . . à moi  est partie ! je ne la reverrais…

Ethan l'arrêta en le prenant délicatement dans ses maigres bras. Le petit garçon surpris du geste de celui-ci, ne riposta pas.

      -          Tu vas attraper froid, à rester pleurer en tee-shirt sous la neige ! Tiens !

L’enfant enleva son manteau et le lui donna, celui-ci renifla et le remercia :

-          Merci beaucoup. Comment t’appelles-tu?

-          Je m’appelle Ethan et toi ?

-         Théo ! Je crois avoir trouvé un autre ange. Je . . . dois y aller. Bye !

Ethan sourit mais n’eût le temps de répondre que Théo était déjà loin.  Depuis ce jour, les deux jeunes enfants deviennent amis et se voient régulièrement. Cela  faisait bientôt cinq ans que je le connaissais. Tes mots raisonnent encore dans ma tête, comment as tu pu faire de ces cinq magnifiques années, un cauchemar éternel. 

                 Je me rappelle, une semaine auparavant, Ethan est venu chez moi, comme il avait l’habitude de le faire après les cours. Je sentais que quelque chose le tracassait ce jour là. Il resta silencieux, c’est alors que je lui ai demandé ce qu’il n’allait pas. Il m’a regardé droit dans les yeux et a prononcé ces trois mots. N’aurais je pas dû refuser son amour ? Il était mon idéal, gentil, toujours à aider les autres et d’une beauté irréprochable, ses cheveux mi-long blonds qui cachaient ses petits yeux émeraude, on aurait pu le confondre avec l’un de ses anges, qu’ont rencontrent dans les livres. Mais une chose de cruciale m’empêchais de répondre à ses attentes, il était un homme, tout comme moi. J’avais terriblement peur, c’était beaucoup trop brusque pour moi. 
                 A l’instant où je lui ai présenté mon refus, il m’a serré tellement fort que mon cœur se mit à battre à la chamade et son souffle irrégulié, ses larmes qui coulaient sur ses joues me perturba. C’était la première fois depuis toutes ses années que je le vu pleurer.  Il m’a alors demandé  «pourquoi ?», lâche et faible, ce que j’ai toujours été, je lui menti  que je  le voyais seulement  comme un ami, que je ne partageais pas les mêmes sentiments. Il sanglota au creux de mon oreille, de ne jamais le laisser tomber,  avant de m’embrasser chastement sur la bouche et  de partir en courant.
                Je ne l’ai  pas revu depuis une semaine, A vrais dire, je crois que je l’ai aussi évité mais cela ne peut durer, il faut que je lui dise, mais comment ? J’ai donc prit mon courage à deux mains et décida d’aller chez lui, ses parents me répondirent à l’entrée avec une mine effacée, quelque chose qui, sur le coup, m’était complètement  incompréhensible.  Qui de nous deux a étaient le plus égoïste, je me suis alors mis à courir en direction de cet endroit  sinistre et  si glaciale, que je connaissais si bien. Je ne pouvais imaginer une seconde que cella puisse être vrais, mon sang fit qu’un tour quand j’aperçu son nom si finement écrit sur cette maudite pierre.
                En ce moment, abandonné  sur cette tombe gelée, mes larmes coulent à flot. Même si j’ai pu renier mon amour, sache que ma promesse est durable et que je vivrais toujours avec toi, dans la vie comme dans la mort. C’est ici que je t’ai rencontré et c’est ici que tout ce terminera.  Mon sang si chaud, descend le long de mon bras, cette fois je ne laisserais pas un autre ange m'abandonner.


                                                                                           . FIN .

-          Petit, pourquoi pleure tu ? Aurais-tu peur de moi ?  

Cette petite voix féminine et pourtant si rude, il la connaissait.

-          Maman ne me laisse pas ! Pas encore ! Ne me laisse pas, je ne te déteste pas !                               Maman je t’en supplie reste avec moi. Tu es la seule, la seule qui . . .                     

La femme aux longs cheveux de jais s’avança devant le petit enfant qui pleurait avec un petit  sourire sadique. Elle lui caressa la joue avant de lui envoyée une gifle monstrueuse.

-          Ne pleure plus ! Je méprise les personnes faibles comme toi, tu ne peux pas être mon enfant ! Il t’a toujours surpassé ! Pourquoi n’est tu pas comme lui !

 La femme se recula et s’avança vers une lumière incolore. L’enfant couru vers sa génitrice mais plus il avançait, plus la femme disparaissait. Il pleura davantage et hurla « MAMAN !!!!»

Mitsuki ouvra subitement les yeux mouillés, son regard ce posa sur un réveil qui affichait «02 : 15».          Il examina alors la chambre où il se trouvait, il était posé sur un splendide lit de deux place aux draps rougeâtre au milieu d’une vaste pièce blanche sans fenêtres et s’aperçu qu’il ne lui restait que son caleçon et son tee-shirt à longues manches. Il se rappela alors à cette instant avoir était manipulé par le barman. Une voix masculine le fit jaillir de ses pensées.

-          Tu es enfin réveillé. C’était un dur cauchemar petit, tu n’as pas arrêté de brailler ta mère pendant des heures.

Le châtain tourna la tête vers cette voix sucrée et  sentit la main d’un homme d’une vingtaine d’années essuyer les larmes sur sa joue, il se souvenu  ne pas l’avoir vu avec ces individus dans cette ruelle. Il était ténébreux avec de magnifiques yeux ébène, les traits de son visage étaient fins et on pouvait apercevoir ses muscles, finement dessiner en dessous de son haut moulant gris. Mitsuki  éprouva  quand même une rage folle l’emporter et agressa  l’homme en lui envoyant un coup de poing.

-          Quesque vous m’avez fait salaud !

L’homme rattrapa de justesse le poing du jeune homme, le poussa rudement en arrière et se plaça à califourchon sur lui en posant, une main sur sa bouche et l’autre bloquer ses bras au dessus de sa tête.

-          J’ai horreur des gens enragés et trop bruyant ! J’aurais dû te laisser souiller à ces pervers.

Mitsuki sentit à présent le souffle du ténébreux sur son visage. Il le rivalisa du regard mais  sentit une douleur envahir son avant bras droit. Son ainé posa les yeux un peu plus haut et aperçu une immense tache de sang franchir la manche blanche du châtain.  Il relâcha l’emprise de sa main et demanda au jeune homme d’enlever son haut pour qu’il puisse soigner la blessure.

-          N’y touchez pas !

-          Il y faut bien pourtant, avant que sa ne s’infecte.

L’homme tenta d’enlever son haut mais Mitsuki se mit à sangloter. Le ténébreux soupira et se dirigea vers une commode avant d’y sortir des vêtements propres et une trousse de secours.

-          Tiens! Prend ça et vas te laver. La salle de bain et juste derrière cette porte. « Désignant de la main la porte qui ce trouver au fond de la chambre. » Je pense que mes affaires seront un peu trop grand toutefois pour cette nuit c’est bon. Il y a du désinfectant et un bandage, soigne toi.

Mitsuki observa son aîné passer la porte, il attrapa les habits et prit la direction de la salle de bain. Quant  il entra, il contempla la somptueuse  salle de bain, une immense baignoire/jacuzzi  se trouvait à ses pieds, on aurait put y rentrer à quatre pouffa t’il. Un bon quart d’heure après avoir trouver les serviettes et les shampoings, le châtain lava subtilement son corps si maigre. Combien de fois cette chair avait elle était souillée et meurtrie ? Il évacua de nombreuses larmes sur ses joue en pensant qu’il  était plus que repoussant. Il sortit de la baignoire et commença à désinfecter cette longue cicatrice qui saignait toujours sur son avant bras, son visage se crispa instantanément quand il plaça le coton sur son bras. Il entoura alors la plaie d’un bandage, mit le boxer et le tee-shirt à manche courtes un peu grand, sortit de la salle de bain pour ensuite  quitter la chambre.